C’est ahurissant, l’implication de certaines belles-familles dans les affaires de couple de leurs enfants. Epouser le seul enfant qui a des moyens dans une famille, c’est prendre en otage leur bourse. Je m’explique. Il est constaté que la plupart des femmes qui se mettent en couple avec l’enfant ayant réussi dans une famille, deviennent les rivales de cette dernière. De la belle-mère à la belle-fille, tout le monde veut l’éduquer. Ils trouvent qu’elle a une carence éducationnelle ou gère mal la bourse de leurs enfants. Certains vont jusqu’à lui interdire de travailler. Finir ses études universitaires pour venir s’occuper des enfants à la maison. Lorsque c’est par choix, cela ne gêne aucunement. Mais quand c’est par obligation et sur ordre de la belle-famille, le bas blesse. La femme doit s’occuper de leurs petits-fils, faire la cuisine et surtout faire une kyrielle d’enfants. Elle ne doit pas travailler au risque d’être indépendante.
Pourquoi tant d’acharnements envers l’enfant d’autrui ? Doit-on au nom d’une dot (quelques boissons, des allumettes et autres), devenir une esclave ? Il faut que ça cesse. Une femme est avant tout le soutien moral et pourquoi pas financier de son mari.
Les deux sont complémentaires. Qu’adviendrait-il lorsque l’homme est atteint d’une grave maladie? Les enfants doivent-ils mourir de faim?
Elle doit travailler pour l’harmonie, la paix dans son foyer. Elle n’a point besoin de solliciter l’aide de son mari avant de payer un article dont elle a besoin. Comment peut-elle le faire si un beau père lui dit que sa belle-mère était couturière et qu’il lui avait interdit de travailler et que ça a été immédiat. Et qu’elle a le droit de faire pareil. Quelles sont ces absurdités ? Vivons-nous dans la même époque ? Ils doivent savoir que leur époque est révolue. Ils donnent de mauvais conseils à leur fils. Il ne respecte plus sa femme. Avant qu’il lui fasse un cadeau, il leur demande des conseils ou du moins en parle avec eux. C’est le beau-père ou la belle-mère qui fixe le montant de la popote qui doit être remis à la femme. A la moindre embrouille dans le couple, les beaux-parents s’érigent en juge à la seule différence qu’ils ne sont pas impartiaux dans leur jugement.
La belle-mère laisse son foyer, et vient s’installer chez son fils depuis qu’il est en couple. Une vraie commère, elle est souvent à la base des disputes du couple. Elle dort dans le salon vu qu’il n’y a pas d’autres chambres en dehors de la principale. Parfois en pleine nuit, elle vient se mettre au milieu du couple disant qu’elle veut discuter avec son enfant.
Lors des fêtes de fin d’année, la femme est seule à préparer des mets pour plus d’une centaine de convives sans aucune assistance. La belle-mère lui dit qu’une femme au foyer est mère, domestique et pute. Cette fin d’année, le beau-père vient lui annoncer que son époux a pris une autre femme. Elle se met en sanglots puis il lui rétorque qu’il n’a pas fait son enfant pour une seule femme. Qu’elle ferait mieux de s’occuper de ses enfants. Son conjoint qu’à lui, dit qu’elle ne verra jamais la seconde. Cette dernière restera dans une autre ville très éloignée d’elle . Elle est la meilleure femme que leur fils puisse avoir vu qu’elle a les moyens financiers. Elle a leur offre des cadeaux. Ils aiment ce genre de femme qui ne lésine pas sur les moyens pour satisfaire leurs caprices. Le conjoint construit sur instruction de sa famille, une maison dans laquelle ils habiteront avec lui.
